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I LIVE!

In fact, you will not be saved!

Athens, Greece. October-December 2021.

CounterPublics / Soft protocols, spatial narratives for counter-futures

I Live! is a reference to the movie "Prince of Darkness" directed by John Carpenter in 1987. In this film, the devil is coming back to earth through various mediums, especially through computer writing. Indeed, in a scene of the movie, a text (very similar to concrete poetry or conceptual poetry) is self-writing by the repetition of words on a computer screen. This autopoïetic text processes with these words: "I live! I live! I live! I live! I live! I live!..." then "In fact, YOU WILL NOT BE SAVED!" We know the interest of Carpenter - as a pure Hollywoodian director - for language, contamination, and virus existing inside the capitalist US system; here, in this movie, contamination comes through the image of the devil and the all-powerful Anti-God.

The public sign proposed for Counterpublics / Soft Protocols contains this curious visual "poetry". The graphic and color identities respect partially the scene with the computer screen of the Carpenter's movie. The font used for the sign is PT Sans Caption: it is based on Russian sans serif types of the second part of the 20th century. The sign is placed in Athens in front of a church that has now disappeared. Finally, the identity of the subject "I" is questioned: is it a personification of evil? Or a totally anonymous subject lost in a soft space and its indecisive and incomplete form in Athens? Or a machinic subjectivization?

I Live! est une référence au film "Prince of Darkness" réalisé par John Carpenter en 1987. Dans ce film, le diable revient sur terre à travers divers médiums, notamment via l'écriture informatique. En effet, dans une scène du film, un texte (très proche de la poésie concrète ou de la poésie conceptuelle) s'écrit automatiquement par la répétition de mots sur un écran d'ordinateur. Ce texte autopoiétique dit  : « I live! I live! I live! I live! I live! I live! I live! I live! ... » puis "In fact, YOU WILL NOT BE SAVED!" On connaît l'intérêt de Carpenter - en réalisateur hollywoodien - pour le langage, la contamination et le virus existant à l'intérieur du système capitaliste américain ; dans ce film, la contamination passe par l'image du diable  tout puissant. Le panneau urbain proposé pour Counterpublics / Soft Protocols contient cette étrange « poésie » visuelle. Les identités graphiques et colorimétriques respectent en partie la scène avec l'écran d'ordinateur du film de Carpenter. La police utilisée pour le panneau est PT Sans Caption : elle est basée sur les caractères sans empattement russes de la seconde partie du 20e siècle. L'enseigne est placée à Athènes devant une église aujourd'hui disparue. Enfin, l'identité du sujet « je » , "I"  est interrogée : est-ce une personnification du mal ? Ou un sujet totalement anonyme perdu dans un espace à forme indécise et incomplète à Athènes ? Ou une subjectivation machinique ?

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