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DRONES, PILLS & YANTRAS

Exposition solo, Sanatorium gallery, 2014

Solo exhibition, 2014, Sanatorium gallery 

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Ludovic bernhardt’s solo exhibition Drones, pills & yantras, aimed to draw attention to the post-industrial society’s some of the visual rituals. Medicines and pills packaging, military codes, fictional maps, yantra diagrams and mandalas, and so on, are used as signs which infiltrate bio-politically our daily life. Bernhardt mentions that “my aim is to combine various everyday objects and signs which frame politically the life of the ‘one dimensional man’. In the exhibition, he considers these pieces as ‘psycho-objects’ by using a variety of mediums, light installation, soap boxes, pseudo-mystical posters. According to the artist, one of the main important problematic which underlie the artworks is the issue of how an ultra-protective environment can be connected with the political reality.

 

L'exposition personnelle de Ludovic Bernhardt, Drones, pills & yantras, vise à attirer l'attention sur certains rituels visuels de la société post-industrielle. Les emballages de médicaments et de pilules, les codes militaires, les cartes fictives, les diagrammes de yantras et les mandalas, etc. sont utilisés comme des signes qui infiltrent notre vie quotidienne de manière bio-politique. Bernhardt explique que "mon objectif est de combiner divers objets et signes quotidiens qui encadrent politiquement la vie de "l'homme unidimensionnel". Dans l'exposition, il considère ces pièces comme des "psycho-objets" en utilisant une variété de médiums, des installations lumineuses, des caisses à savon, des affiches pseudo-mystiques. Selon l'artiste, l'une des principales problématiques qui sous-tend ses œuvres est la question de savoir comment un environnement ultra-protecteur peut être relié à la réalité politique.

Photos : Ridvan Bayrakoğlu.

DRONES DRESSER

 

16 drones names applied on 16 standard domestic plates. The drones, unmanned aerial vehicles mostly used by the US army (and numerous other countries) during Middle East wars, became the hi-tech tools of a new barbarian Western remote-controlled domination, acting dangerously out of the conventional war rights. Used as surveillance, man hunt and remote killing machine tools, their coded names are, in this piece, confronted with the domestic and mundane identity of the plates, here showed as pure decorative objects: Both evocation of a globalised war imperialism and expression of private domestic banality. This series is based on the reading of the book “Theory of the Drone”, written by Grégoire Chamayou (2013) who analyses the recent transformation of wars leaded by the USA.

The drones names written on the plates come from U.S.A., France, Europe, China, Pakistan, Turkey, Germany, Israel, Russian, and U.K. They mostly Summons mythological references.

16 noms de drones apposés sur 16 plaques d'immatriculation nationales standard. Les drones, véhicules aériens sans pilote principalement utilisés par l'armée américaine (et de nombreux autres pays) pendant les guerres du Moyen-Orient, sont devenus les outils high-tech d'une nouvelle domination barbare occidentale télécommandée, agissant dangereusement en dehors des droits conventionnels de la guerre. Utilisés comme outils de surveillance, de chasse à l'homme et de machines à tuer à distance, leurs noms codés sont, dans cette pièce, confrontés à l'identité domestique et banale des assiettes, présentées ici comme de purs objets décoratifs : À la fois évocation d'un impérialisme guerrier mondialisé et expression d'une banalité domestique privée. Cette série est basée sur la lecture du livre "Théorie du drone", écrit par Grégoire Chamayou (2013) qui analyse la transformation récente des guerres menées par les Etats-Unis. Les noms des drones inscrits sur les plaques proviennent des Etats-Unis, de France, d'Europe, de Chine, du Pakistan, de Turquie, d'Allemagne, d'Israël, de Russie et du Royaume-Uni.

 

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